Faisons connaissance
Et voilà, c’est décidé : quelques mois après avoir réalisé mon premier SRKathon*, je m’apprête à entamer le deuxième, mais cette fois-ci, je ne serais pas seule car je vous emmène avec moi.
Vous qui ? Et bien vous qui me lisez, vous qui peut-être n’avez jamais entendu parlé de Shah Rukh Khan, vous les fans de la première heure, vous les passonnées de cinéma et de découverte, vous tous, qu’importe pourvu pour qu’on y aille ensemble.
À ce stade, je me dois de vous faire une confession : je ne suis pas une passionnée de longue date. À vrai dire, il y a tout juste 1 an, vous auriez pu prononcer le nom de Shah Rukh Khan devant moi sans me faire sourciller. Pire : je vous aurais certainement demandé qui c’était et aurait possiblement ri en entendant qu’il é »tait la star de cinéma la plus connue au Monde.
Et si c’est moi qui vous fais rire en cet instant en le disant, je vous conseille de vous asseoir confortablement avant de « googler » son nom, ça m’a fait un choc la première fois.
Pour en revenir au commencement, j’ai quand même découvert sa tête avant… Pas beaucoup avant mais tout de même, il y a 3 ans, je regardais Devdas (pardon, soyons honnête : je cherchais à voir Devdas à travers mes larmes). Devdas c’est ce film indien dont, moi, j’avais entendu parlé gràce à Aishwarya Rai, ancienne Miss Monde et actrice Bollywoodienne renommée qui joue (merveilleusement) dedans le rôle de Paro face à Shah Rukh Khan, intimidant, émouvant, sexy (et parfois tête-à-claque) Devdas.
Après 1h de romantisme effervescent suivi de près de 2h de souffrance intense, j’ai pour ma part décidé de ne plus JAMAIS regarder de film indien. Jamais… Voyez comme je tiens bien mes résolutions ! (sourire)
Pourquoi alors me tiens-je ici 3 ans plus tard, sur le point de dédier tout un blog (2 en fait) à ce cinéma…
Tout d’abord, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et, pour ceux d’entre vous qui me connaissent personnellement, je déteste donner des raisons de me faire traiter d’imbécile.
Et puis il y a eu (musique dramatique) : le Coronavirus ! Accompagné de son florilège de confinements, arrêt des Théâtres, cinémas, expositions, soirées entre amis… et à présent couvre-feux, celui-ci m’a laissé beaucoup (trop ?) de temps avec l’ennemi juré du cinéma et de la télévision : Netflix !
Mais, comme j’aime à le dire, ce n’est pas l’outil qui est dangereux, c’est comment on s’en sert.
Pour ma part, c’est grâce à Netflix que j’ai décidé après plusieurs semaines, de « retenter » un film indien.
Il m’a proposé « Asoka » de Santosh Sivan avec dans le rôle titre.. Shah Rukh Khan (à ce stade, vous aurez compris que son nom, si long soit-il réapparaitra à de (très) nombreuses reprises dans mon récit et vous propose donc dès à présent de convenir de l’appeler par ces 3 simples lettres qui sont devenues son emblème : SRK).
Nous sommes alors le 7 Avril 2020 et je ne réalise pas que ma vie est sur le point de prendre un tournant radical ! (Je vous ai dit que j’aimais dramatiser…?)
2h51 plus tard, je suis subjuguée et circonspecte… Je décide de me laisser le temps avant de décider si je redonne une vraie chance au cinéma indien de me conquérir mais le 16 avril je lance « Fitoor » de Abhishek Kapoor. J’apprécie l’ambiance, l’esthétisme du film et le scénario (quoique portrayant à nouveau une romance torturée), me plaît. Oui, ça me plait seulement voilà il m’a manqué quelque chose. Quelque chose d’insaisissable, suffisamment indescriptible pour que je décide de voir dès le lendemain un nouveau film de SRK.
Car non, « Fitoor » met en avant la romance de Katrina Kaif et Aditya Roy Kapoor mais lui n’y figure pas.
Je lancerais donc le 17 avril « Jab Harry met Sejal » de Imtiaz Ali et… C’est une révélation !
Ses yeux ! Mais oui, comment n’avais-je pas compris immédiatement. Moi qui suis si sensible au regard et qui me pleins bien souvent du regard vitreux de certains avteur hollywoodiens, me voilà captivée !
Ne vous y trompez-pas, je suis très loin d’être la seule à encenser ce détail Ô combien important du jeu de SRK. Mais voilà, il me fallait un 3ème film et la comparaison frontale avec un autre film pour l’appréhender.
S’en ai suivi ma plongée dans Bollywood. En quelques jours, je voyais : « Kal Ho Naa Ho », « Phir Bhi Dil Hai Hindustani », « Chennai Express », « Chamatkar », « Maya Memsaab », « Kabhi Haan Kabhi Naa », « Oh Darling, Yeh Hai India », « Chahaat » et « Duplicate » et ce seulement dans les 8 jours ayant suivi… C’eut pu être l’overdose mais il m’a fallu moins de 2 jours et 3 films pour décider de réaliser mon premier SRKathon (qui n’avait pas encore alors trouvé son nom).
Je me lançait donc avidement dans la découverte des premiers films de mon nouvel acteur fétiche, passant par des expériences allant du ravissement à quelques déceptions (donc je vous parlerais plus en détail à mesure que ce blog avancera, ne vous en faites-pas !).
Pour que vous compreniez bien, l’étendue de ce que nous pourrions communément dénommer (nous sommes amis à présent, appelons les choses par leur nom) ma « Folie », je me lançais le 9 Mai dernier dans l’apprentissage de l’Hindi.
(Aur haan, main Hindi mein blo sakti hoon… Lekin, yahan, shayad koi samajh nahi sakta islie… Ham French mein bolenge, Ok ? (rire)
Nous voilà donc plusieurs mois après la fin de mon dernier marathon qui prenait officiellement fin le 27 septembre 2020 avec Yeh Lamhe Judai Ke (si vous devez le faire, sachez juste que je ne recommande pas de finir ainsi…). J’aurais pu m’arrêter là, reprendre ma vie paisible d’amatrice de Théâtre, d’Opéra et de séries romantiques à l’eau de rose (on a tous nos petits défauts, n’est-ce pas) mais à la place, je me suis passionnée pour cette langue, me suis fait des amis dans ce pays coloré et joyeux (de loin au moins…) et j’ai choisis de continuer mon exploration de ce cinéma bien différent de celui sous édulcorant dont j’avais finalement pris l’habitude.
Alors nous repartons ensemble dans cette aventure, à la découverte de nouvelles sensations, de nouvelles signatures visuelles et esthétiques et, admettons-le d’entrée de jeu, de nouvelles sonorités.
Pour ceux qui sont allergiques aux sous-titres, sachez que si quelques films parmi les plus connus sur la scène internationale ont été doublés, quoique je ne puisse juger de la qualité étant donné qu’il ne m’est jamais arrivé de les regarder moi-même, je peux assurer : 1 – que ce n’est pas courant, 2 – que vous y perdrez plus que vous ne gagnerez en « confort ». Mais ce n’est là que mon avis et je vous encourage vivement à décourvir, au moins au départ, ce cinéma dans les conditions qui vous serons les plus agréables !
Sur ce, je vous laisse à la lecture de mes chroniques Bollywoodiennes et vous souhaite un bon voyage à mes côtés !
Je vous promet de ne pas vous lâcher tant que vous n’aurez pas entamé votre quête solitaire dans ce vaste horizon qui s’offre à vous ! (Je vous avais dit… Dramatique !)
*Toute la filmographie de Shah Rukh Khan en moins de 6 mois (Et oui, c’est tout à fait faisable et ça peut être très appréciable en plus de ça !)